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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1226, "HOSSEGOR", "Maxime Leroy", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1934", "Format 14 X 20. 74 pages", "12e", "", 4, "Tombé sous le charme d'Hossegor, comme son ami J.-H. Rosny Jeune (et tant d'autres : de Gabriele d'Annunzio à Georges Carpentier, en passant par Suzanne Lenglen, le sculpteur Despiau, le champion olympique d'escrime Lucien Gaudin, l'écrivain Paul Margueritte ou le chroniqueur aventurier Maurice Martin), Maxime Leroy consacre un livre à ce site exceptionnel, « où le lac a besoin de la forêt pour nous apparaître dans son équilibre et sa grâce », plus de trente ans après l'avoir découvert. Il n'oublie pas de nous rappeler, dans une chronologie minutieuse, ce qui s'est passé depuis son installation sur cette terre devenue mythique : l'émerveillement qu'il partage avec Rosny en 1903 face à une nature presque vierge, la construction de sa maison, la Pierre Bleue, avec l'aide de ses amis en 1905, la parution du livre de Maurice Martin sur la Côte d'Argent en 1906, la déclaration à la sous-préfecture de Dax de la Société des Amis du lac en 1909, l'article de Rosny paru dans l'Illustration en 1911, qui révèle Hossegor au monde entier (ou presque), la création du lotissement en 1923 et le succès croissant de la Cité-Parc, « sous le triple signe de l'art, du savoir et de l'amitié ». « Nous voulons espérer que les villes de l'avenir connaîtront plus d'ombrages et d'eaux vives que nos villes actuelles », écrit-il, transporté par cette naissance urbaine. L'amour du lieu et l'utopie sociale sont donc au rendez-vous de cette expérience unique, mais l'auteur n'en oublie pas, pour autant, dans son ouvrage, Hossegor et son histoire. Aussi, après avoir constaté que « peu de régions ont suscité la curiosité littéraire, autant que ces deux cents kilomètres de côtes qui filent à si droite et ferme allure de la Gironde à l'Adour », se tourne-t-il vers le passé.
Impossible de dissocier Hossegor de Capbreton et de Bayonne, mais « rien ne révèle, constate-t-il, qu'Hossegor a été mêlé aux grands drames de l'Océan et de l'Adour, pendant plusieurs siècles. Nul monument ancien, pas même quelques noms à peine lisibles sur des pierres moussues ne rappellent cette tragédie pluriséculaire. Il faut feuilleter des chartes, des actes notariés, des registres de l'état civil pour retrouver les traces de cette rivalité. » C'est alors qu'il découvre aussi l'antiquité de l'habitat dans ce lieu (haches de bronze exhumées à Soorts), les liens qui ont toujours existé entre Capbreton et Hossegor et l'attestation, par des pièces d'archives (de 1167, 1503, 1631) de l'existence de la localité, rattachée, dès le XVIe siècle, à Soorts, longtemps seule commune existante (citée pour la première fois en 1239). Pour ce qui est du lac, cœeur du site, aux eaux mouvantes et changeantes, dont « la vision est si diverse, si vaste et si prenante », il naquit probablement à la fin du XVIIe siècle, au moment de l'assèchement de l'Adour, le canal ayant été achevé en 1876 et le revêtement maçonné en 1905. Et comment, à la fin du récit, ne pas suivre notre guide dans « le tour du lac » qu'il nous propose, par un chemin qui est « une des oeuvres les plus heureuses du nouvel Hossegor », puisque « tout ce qu'un paysage de notre temps a pu conserver de grandeur primitive, Hossegor le contient dans le fond de son lac, là où la lumière attardée du soir nous fait si souvent, confie-t-il, Rosny et moi, imaginairement remonter jusqu'au premier jour de la Création. »
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