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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1495, "MONTOIRE (Histoire de) - Tome I. Montoire depuis les origines jusqu'à la Grande Révolution", "l'abbé Paul Brisset", "2000, réimpression de l'ouvrage paru en 1935", "Format 14 X 20. 294 pages", 220, "", 4, "Montoire-sur-le-Loir, où l'on peut admirer les vestiges d'un superbe château (du XIIe siècle) et la chapelle Saint-Gilles, visiter le musée Musik en fête et participer au festival Folklores du monde, apparaît aujourd'hui comme une ville harmonieuse, où le passé le plus lointain cohabite avec un présent vivant et chatoyant. L'auteur retrace dans ce volume l'histoire de Montoire depuis les origines du territoire jusqu'en 1788, année où meurt le marquis de Querhoent.
Bouchard Ratepilate, comte de Vendôme, premier seigneur des lieux, à qui l'évêque Sigefroy avait donné une grande partie de la vallée du Loir et de la forêt de Gastines, pour le remercier d'avoir pris les armes, à ses côtés, contre le comte du Maine, s'y installa dans la deuxième moitié du Xe siècle. La ville de Montoire et sa région, fertilisées par le Loir (chanté par Ronsard six siècles plus tard), se développeront rapidement. Des guerres, contre Lavardin en 1084 et contre Vendôme en 1121 et 1126, ensanglanteront la région et des routiers de Provence, dirigés par le féroce Markadet, terroriseront Trôo et ses environs. Charles VII passe à Montoire en 1447 et Pierre de Ronsard est prieur de Saint-Gilles, plus d'un siècle plus tard (en 1566).
Par la suite, les temps sont moins troublés, mais après l'échange de Montoire contre Belle-Isle-en-Mer (1718), la cité du Bas-Vendômois n'est plus qu'une seigneurie particulière. Pendant la Révolution, malgré la création d'une garde bourgeoise et d'un comité de sûreté et l'acceptation de la juridiction de l'évêque (constitutionnel) Grégoire, on lacère les affiches officielles (décrets de l'Assemblée nationale), on se révolte contre les taxes sur les denrées, mais on doit finalement céder à la force : les biens de l'Église sont vendus et les réquisitions d'hommes et de bêtes se multiplient : c'est la misère à Montoire. Les désordres se poursuivent sous le Directoire et ce n'est qu'à partir de la Constitution de l'an VIII (novembre 1799) et du Concordat (1801), que la situation va, peu à peu, se rétablir.
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