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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1572, "ISIGNY (Histoire civile, religieuse et commerciale d')", "l'abbé Louis Huet", "1996, réimpression de l'ouvrage paru en 1909", "Format 14 X 20. 370 pages", 220, "", 4, "Isigny est l'exemple de ces petites localités qui traversent toutes les périodes historiques comme des enrichissements successifs. L'ancienneté de sa fondation l'érige, par les traces qu'elle porte depuis lors, comme un témoin précieux pour ses habitants.
La place est enviée : les de Bricqueville élirent domicile à Isigny et y « vivaient avec le faste que leur permettaient d'avoir leur fortune, les hautes charges qu'ils remplissaient à la cour et à l'armée, les riches alliances qu'ils avaient contractées », rappelle l'abbé Huet. C'est seulement près de deux cents ans après leur installation que cette prestigieuse famille, représentée par le marquis d'alors, prend possession de la seigneurie par concordat signé le 2 mai 1770.
La population est exemplaire : dans le cadre des hostilités avec l'Angleterre, elle défend sa ville, un des cinquante-six forts du bailliage de Caen ; dans la campagne de 1418, elle s'illustre par une vaillance sans faille, sous la conduite de Roger Suhart, écuyer, de Jean Suhart et de son fils Roger. Les représailles anglaises ne se font pas attendre : sitôt Isigny investie, le pillage des lieux et l'incendie des voûtes de l'église sont menés en règle.
Aux XVIe et XVIIe siècles, à côté de la considérable famille de Bricqueville, une petite noblesse coule des jours paisibles, lorsqu'elle ne se bat pas sur les divers fronts. Elle porte le titre d'Écuyer, acquis à la pointe de l'épée, ou simplement de Sieur. Elle vit dans de « confortables gentilhommières qui sont aujourd'hui de grandes fermes, ornements des hameaux d'Isigny ».
L'activité commerciale est intense dès le XIIe siècle : Isigny possède des foires et des marchés importants ; on vient de tous les environs pour s'approvisionner en denrées et en marchandises diverses. Au XVIe siècle, le commerce avec Saint-Lô par la Vire est si actif, que l'évêque de Bayeux tente d'y mettre fin par la voie judiciaire, au risque de faire perdre « deux mille escus d'or solds par an ». Avant la Révolution, une moyenne de cent bateaux d'environ 90 tonneaux s'arrêtent au port d'Isigny.
La vision de la ville, donnée par l'abbé Huet, relève du panorama historique complet. Un livre pour tous les amateurs d'histoire locale.
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