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Monographies des villes et villages de France
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1585, "CHER (Histoire et statistique monumentale du département du) - Volume VII", "A. Buhot de Kersers", "1996, réimpression de l'ouvrage paru en 1895", "Format 15,5 X 24. 526 pages", 200, "", 4, "Dans ce septième volume de l'oeuvre de Buhot de Kersers, nous découvrons l'histoire monumentale des communes appartenant aux cantons de Sancerre, Sancoins, Saulzais-le-Potier, Vailly-sur-Sauldre et Vierzon.
En 926, les moines de Dèvre, contraints de quitter leur abbaye suite aux ravages de l'an 903, se fixent à Vierzon, sur un terrain cédé par le Chapitre de Bourges et situé entre le château et la rivière. Vierzon est alors sous la dépendance de Thibaud-le-Tricheur, comte de Blois et de Chartres. Au début du XIe siècle, le chevalier Humbaud-le-Tortu prend la défense de l'abbé de Vierzon et reçoit, en récompense, un emplacement situé près de l'église : c'est là que se situera la souche de la maison féodale de Vierzon.
Sancoins, dont le nom est probablement d'origine gauloise, forme à l'origine une station de la voie romaine entre Avaricum et Decize. Au Moyen Age, devenue paroisse, elle se trouve sous la domination des ducs de Bourbon. Au XIIIe siècle, le roi de France prend possession de Sancoins, en partage avec les moines de La Charité, pour y établir une prévôté. De cette époque date l'édification d'un mur d'enceinte qui confère à Sancoins la qualité de ville.
Buhot de Kersers rappelle les avantages de la situation de Sancerre : « Ce panorama, d'une beauté remarquable, si rare dans notre Berry généralement plus calme, la richesse de son territoire planté de vignobles, lui ont depuis longtemps mérité une certaine notoriété, en même temps que l'importance de quelques-uns de ses comtes et l'énergie dont ses habitants ont fait preuve à plusieurs reprises ont donné à son histoire un puissant relief » Relief qui passa malheureusement par « de grandes souffrances et de terribles désastres ».
Le plus ancien seigneur de Vailly remonte au début du XIIIe siècle. En 1233 Geoffroy de Vailly est qualifié de damoiseau. Il faut attendre le XVe siècle pour que la seigneurie relève directement du roi et soit tenue par les comtes de Sancerre. Au XVIe siècle, Vailly devient la résidence de François de Bueil, archevêque de Bourges, qui y met ses armes.
Par cette oeuvre gigantesque, nous vagabondons dans les recoins les plus passionnants de l'histoire du Cher.
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