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1625, "BELLIGNAT (Monographies de la commune de)", "Eugène Dubois", "1998, réimpression de l'ouvrage paru en 1912", "Format 14 X 20. 82 pages", "15e", "", 4, "Plusieurs interprétations existent sur l'origine du nom de la localité : le commandant Chapel, « qui veut voir des noms belliqueux tout autour d'lzenore » croit à l'étymologie Bellignati, traduite par les Enfants de la guerre ; l'avocat Margerand pense plutôt à la présence de forêts voisines avec Bella ligna ; Eugène Dubois, l'auteur de cette monographie, préfère voir dans cette appellation le nom du principal habitant à l'époque gallo-romaine, Bellinus. Il faut attendre le XIVe siècle pour avoir des traces certaines de l'existence de la commune. La légende rapporte à ce sujet que quatre pauvres pèlerins obtiennent l'autorisation d'y bâtir leur cabane, et qu'ils seraient les ancêtres de la population. L'auteur note, non sans malice, qu'ils « devaient être doublés d'au moins quatre jeunes et solides pèlerines ! ». Au Moyen Age, les habitants de Bellignat sont vassaux de divers seigneurs, comme les Rougemont ou les Oyonnax, eux-mêmes sous le contrôle des sires de Thoire. En 1601, la commune dépend du bailliage de Belley et du mandement et comté de Montréal. En 1636, la guerre entre les Bugistes et les Comtois occasionne la dévastation de toute la vallée d'Oyonnax. Bellignat n'échappe pas aux flammes : seuls cent cinquante habitants resteront dans la localité incendiée. Un passé mouvementé que revivront avec plaisir tous les amateurs d'histoire locale.

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