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Monographies des villes et villages de France
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1726, "MAROLLES-LES-BRAULTS (Histoire religieuse de)", "Henri Chardon", "1998, réimpression de l'ouvrage paru en 1906", "Format 14 X 20", 200, "", 4, "Depuis la seconde moitié du XVIe siècle, Marolles présente une série ininterrompue de curés qui ont marqué la commune : MM. Aubourg, Engoulevent, Loriot de la Borde et Marquis-Ducastel. La premier est remarquable par sa science, le second par un ensemble de rares qualités ; M. Loriot de la Borde pour son amour de l'Église et des pauvres, M. Ducastel par sa fidélité dans la foi et la noblesse de son caractère.
Situé dans le plat pays, le bourg ne pouvait prétendre à l'importance féodale que plusieurs localités voisines durent à leur position propre à la défense. Son nom apparaît dans la seconde moitié du XIIe siècle, à propos de son église. Sa première appellation fut Maceriolae, diminutif de Maceries, qui signifie « petite maison ».
Michel Aubourg, premier des quatre « grands curés », principal du collège séminaire de Saint-Ouen du Mans, fonda en 1604 une école à Marolles où, pendant près de deux siècles, les Marollais « sont allés puiser toute leur instruction ».
L'église fut restaurée et embellie par François Engoulevent, curé de 1606 à 1641 : exhaussement de la tour, prolongement du choeur... Une confrérie du Rosaire fut érigée grâce à lui. M. Loriot de la Borde, docteur en théologie de la faculté d'Angers, « prêtre dévoré par l'amour de Dieu et des pauvres », fonda définitivement le premier hôpital en 1776. Il eut soin de veiller au maintien, à l'éclat et au bon ordre des confréries, dont celle de Saint-Sébastien, du nom du saint protecteur des bestiaux.
Jean-François Marquis-Ducastel, fils d'un officier du Dauphin et de la nourrice d'un des princes de la famille royale, naquit à la cour de Versailles. Gradué en théologie de la faculté de Paris, il devint député à l'assemblée provinciale de Tours en 1787. Curé de Marolles en 1785, il dut passer huit années en exil pendant la Révolution. Afin de conserver plus longtemps le culte catholique dans ses murs, la commune de Marolles avait su cacher sa sympathie pour la religion, sous l'apparence de la tolérance philosophique. La municipalité fut alors dénoncée comme « n'étant pas révolutionnaire ». Marquis-Ducastel fit reconstruire le presbytère, appelé « palais curial ».
Un passionnant voyage dans le temps qui fera découvrir le passé de Marolles-les-Braults sous un jour nouveau. A lire sans tarder.
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