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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1765, "Les Confesseurs de la foi pendant la Grande Révolution", "l'abbé Guillotin de Corson", "1999", "Format 14 X 20. 418 pages", 320, "", 4, "« Il est bien tard, après un siècle écoulé », écrit l'auteur, pour « venir parler des martyrs de la Grande Révolution. Malheureusement personne dans le diocèse de Rennes n'a réuni plus tôt les traditions et les documents concernant ces nobles victimes de l'impiété révolutionnaire dans notre contrée. Aujourd'hui les témoins de scènes sanglantes de la Terreur ont disparu, et les traditions conservées par leurs petits-fils sont devenues incertaines et vagues ; on ne peut plus les accueillir avec une complète sécurité. Mais les documents écrits nous restent dans les dépôts d'archives publiques : dossiers des tribunaux civils et militaires renfermant notamment les interrogatoires des prévenus - registres d'écrou de prisons où ils furent enfermés - correspondances actives à leur sujet des administrateurs républicains entre eux - procès-verbaux des séances des assemblées politiques locales - en un mot toutes les archives révolutionnaires du département, des districts et des communes d'Ille-et-Vilaine. C'est là, dans les archives actuelles de la Cour d'appel de Rennes, du département de l'Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et des autres communes du département qu'il faut chercher des renseignements sur les prêtres persécutés, fusillés, décapités, assassinés pendant la Grande révolution. »
En lisant cet ouvrage, on ne pourra qu'être ému aux larmes devant le courage de ces prêtres à mourir pour ne pas à leur foi, continuant clandestinement leur mission auprès de leurs fidèles. A une époque où la religion était omniprésente dans la culture des Bretons et des Français, il est difficilement envisageable d'imaginer tant de haine et de cruauté envers les prêtres. Mais il ne faut pas oublier que « pendant les cinq mois et demi que siégea à Rennes la commission Brutus Magnier, sur 265 condamnés à mort il y eut 4 prêtres, 2 religieuses, 4 nobles, 4 bourgeois ; tout le reste, c'est-à-dire 235 hommes et 17 femmes, appartenaient à la classe du peuple ; et parmi ces derniers, il n'y eut pas moins de 134 laboureurs ».
Un ouvrage de référence, écrit par le chanoine Guillotin de Corson, qui reste un des érudits bretons les plus loués pour son travail d'historien.
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