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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1822, "ROYAN", "Victor Billaud", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1933", "Format 14 X 20. 378 pages", "45e", "", 4, "Lieu d'élection pour les Romains qui en appréciaient à la fois le site géographique exceptionnel (à l'embouchure de l'un des plus grands fleuves d'Europe), la douceur climatique et la fécondité du sol, Royan (sans doute Novioregum) et son pays furent plusieurs fois dévastés : par les Visigoths, par les assauts de l'océan et par les invasions des Normands (IXe siècle). Toutefois, la Gironde étant devenue une voie de communication privilégiée, la cité à l'activité commerciale prospère avait besoin d'être protégée : dès le XIe siècle, les seigneurs de Didonne font construire un château à l'entrée du port. Par la suite, la ville aura longtemps une destinée guerrière : elle passe aux mains des Anglais, au XIIe siècle, avec les domaines d'Aliénor d'Aquitaine, est reprise par Philippe-Auguste en 1222, avant de se trouver au cœur de luttes incessantes entre les deux peuples jusqu'au XVe siècle, d'être « jetée de péripéties en catastrophes », lors des guerres de religion, de soutenir un siège contre Louis XIII (1622) et de voir la plus grande partie de sa population émigrer après la révocation de l'Édit de Nantes.
Érigée en chef-lieu de canton à la Révolution, elle verra son port s'étendre et s'améliorer tout au long du XIXe siècle : construction d'un quai, puis d'une chaussée pour accéder au môle, d'un port d'échouage et d'une jetée-débarcadère en eau profonde. La ville, elle aussi, s'est transformée et dès lors, il y a loin du Royan ancien (place guerrière) au Royan nouveau, « qui s'ouvre en éventail dans la courbe féerique du Casino municipal et du Parc, avec des villas superbes piquant de leurs toits bleus ou rouges les ondulations des pins, les constructions monumentales du boulevard Thiers, les chalets et les bosquets et la façade littorale (falaises et plages) de 6 km d'étendue au panorama sans pareil ». Et pas un lieu qui ne soit planté d'arbres, couvert de massifs, semé de fleurs. « C'est comme un parc immense déroulé sur la mer, avec une débauche de végétation d'où surgit la blancheur lumineuse de la ville. » Quant aux environs de Royan, ils représentent aujourd'hui, comme ils représentaient hier, une multitude d'excursions : le rocher de Cordouan qui appartenait jadis à la terre ferme et le fort du Verdon, le promontoire de Vallières et les moulins de Didonne, l'église (XIe siècle) de Vaux-sur-Mer et le pont du Diable, les rochers des Pierrières et la plage du Bureau, la Côte Sauvage et le nouveau phare de la Coubre, les parcs à huîtres et les marais salants, Taupignac et Breuillet (situé sur une voie romaine), Étaules et Marennes... Un foisonnement de beautés naturelles et de remarquables constructions humaines.
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