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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1853, "SARLAT (Histoire de)", "Jean-Joseph Escande", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1936", "Format 14 X 20. 594 pages", "68e", "", 4, "Jean-Joseph Escande qui regrettait, comme de nombreux Sarladais, qu'il n'y eût pas un livre consacré à l'histoire de la cité, a réalisé, avec cet ouvrage, son rêve d'historien, après avoir consulté « une multitude de documents précieux (sur) toutes les périodes de cette histoire ». Évoquant tout d'abord les troglodytes de la grotte du Pey de l'Azé, présents « il y a des milliers de siècles », les hommes du Moustier et de la Madeleine, ceux qui élevèrent des mégalithes (comme la pierre du diable à 3 km de Sarlat), puis les Celtes et les Gaulois et la petite bourgade de Sarlatum, ancêtre lointaine de notre localité, il montre ensuite à quel point le christianisme, introduit dans la région dès le Ier siècle après J.-C., a été de plus en plus présent et fédérateur sous les Mérovingiens et les Carolingiens : fondation du monastère bénédictin entre le VIe et le VIIIe siècle, création de la dîme au IXe siècle et réforme clunisienne, première croisade et passage de saint Bernard vers 1147, érection de l'évêché de Sarlat qui va se substituer à l'abbaye défaillante (au début du XIVe siècle). Cette nouvelle autorité religieuse, qui accrut le prestige et la prospérité de la ville, fut cependant mise à mal par la guerre de Cent Ans et, plus tard, par les affrontements entre catholiques et protestants.
Toutefois, Sarlat possédait, au XIVe et au XVe siècles, un système défensif qui la mettait à l'abri de l'ennemi, même si ses soldats participaient à de nombreux combats contre l'Anglais dans les environs (Saint-Quentin, Carlux, Domme, Auberoche, Castelnaud, la Fontade, Campagne...) et si le coût en hommes et en argent de ces opérations était considérable. Une longue période de paix permit de retrouver la prospérité d'antan (administration sage des consuls, activité industrielle et commerciale intense), mais les guerres de religion forcèrent les Sarladais à renouer avec la violence (sièges de 1562 et 1587, évêque de Sarlat prisonnier à Issigeac, combats en 1592...) et de 1631 à 1634, dans tout le Périgord sévit la peste dite « mal de Bologne ». Les XVIIe et XVIIIe siècles furent marqués, dans la cité, par un affaiblissement de la ferveur religieuse (malgré le grand nombre de couvents : cordeliers, récollets, jésuites...), par des entraves à la liberté du commerce de plus en plus mal supportées et par diverses calamités, comme l'inondation de 1668, la peste et la disette en 1692, l'incendie de 1727, les hivers terribles de 1709, 1765, 1789, avant la Révolution qui, outre les bouleversements sociaux que l'on sait, engendra la misère pour beaucoup de Sarladais. Les deux siècles suivants, des déserteurs et réfractaires de 1806 jusqu'aux travaux d'urbanisme de 1936, en passant par les fameux brigands de Mazière (1840) ou les premiers grands travaux dans la ville (1850, 1864, 1866), furent tout aussi fertiles en événements.
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