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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1868, "MONTAUBAN. Notes historiques ou éphémérides", "Émerand Forestié Neveu", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1882", "Format 14 X 20. 308 pages", "38e", "", 4, "Qui n'a jamais rêvé d'une monographie historique consacrée à une ville ou à une région et restituant son passé dans sa totalité ? Cette perspective idéale apparaît bien comme la véritable toile de fond des Éphémérides montalbanaises établies par Émerand Forestié. « Modestes chroniques, nous précise-t-il pourtant, où la plupart de nos compatriotes auront le plaisir de retrouver leur nom et des souvenirs de famille. » Sans doute ; mais on y trouve aussi un fourmillement d'événements, liés à Montauban et à son département, qui ressemble fort à un panorama historique conçu comme une globalité. La politique et les faits de guerre y ont naturellement leur place : comme le fameux siège de la ville par Louis XIII, en 1621, qui ne réussit pas à soumettre par les armes les Montalbanais et les (héroïques) Montalbanaises, ou l'exécution de l'abbé Clavières, curé de Caussade et de quinze de ses paroissiens le 21 juin 1793, ou encore la formation de la Légion corse à Montauban (7 août 1770) après le rattachement de l'île à la Couronne (15 août 1768)... Cependant, l'auteur ne se contente pas de cette vue guerrière de l'histoire : il évoque les projets de canaux pour la communication des deux mers (Montauban, Toulouse, Castres, Albi, le 16 mai 1800), la date de création des journaux et revues du département (Le Courrier, par exemple, quotidien montalbanais, en janvier 1840), l'installation de la faculté de théologie protestante le 3 novembre 1810 ou l'inauguration du pont de Moissac, le 19 décembre 1824.
Persuadé que « rien n'est à dédaigner de ce qui peut servir à compléter, à rectifier, à rendre plus fidèle, plus exacte et plus vivante, l'image des temps disparus », il ne néglige pas les événements liés au destin national (présence des Anglais dans les bastilles proches de la ville en 1411-1412, affrontements religieux au siècle suivant, période révolutionnaire...), mais propose aussi de très nombreuses notices traitant de tous les sujets qui ont concerné les Montalbanais : le privilège de barbier perruquier accordé par le roi, le 9 juin 1771, la création du Jardin d'horticulture et d'acclimatation, le 11 juillet 1858, la première séance publique de la Société littéraire de Montauban, le 25 août 1742, l'arrêté sur la police rurale et la vente des raisins du 12 septembre 1809, le baptême de Jean-Auguste-Dominique Ingres, le 14 septembre 1780, l'essai auquel avait procédé un certain M. Saget sur une « voiture-moulin », le 5 août 1819... L'histoire, l'artisanat, l'urbanisme, la culture, les réglementations locales, le commerce, la science et la technique sont au rendez-vous de ce surprenant calendrier, dans lequel figurent aussi les faits étranges : comme cette « pêche miraculeuse » du 15 septembre 1567...
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