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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1884, "CLÉDUN-CAP-SIZUN. Monographie d'une paroisse, d'une commune de la presqu'île du Cap Sizun", "Daniel Bernard", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1952", "Format 14 X 20. 342 pages", "42e", "", 4, "Passionné par l'histoire de Cléden-Cap-Sizun, son pays natal, Daniel Bernard lui a consacré une grande partie de sa vie et un ouvrage qui a fait date. Très attaché à ce site superbe, il a multiplié les recherches historiques et archéologiques et composé à l'intention de ses compatriotes, ainsi que des très nombreux visiteurs des lieux, cette monographie dense et fort bien documentée. Ne négligeant pas pour autant la beauté de ces « paysages merveilleux offrant une richesse incomparable de végétation, dans une région par ailleurs d'un aspect si rude et si aride », il décrit avec précision la topographie et les ressources du terroir et évoque les maisons aux murs « construits en bons moellons, aux encadrements des portes et fenêtres en pierre de taille et à la toiture en ardoise ». Il note que l'habitat fut très ancien dans la région et qu'on a retrouvé bien des traces de l'époque néolithique et romaine (armes, outils, dolmens, tumuli). Ensuite, la paroisse de Cléden se constitua au sein du Pagus Cap-Sizun qui s'étendait sur toute la rive nord du Goyen et au Moyen Âge elle fut rattachée au doyenné du Cap-Sizun dont le siège était à Primelin. L'évocation de l'église paroissiale, des chapelles existantes (de Saint-They, Langroaz, Saint-Trémeur et Saint-Tugdual) ou disparues (Saint-Guénolé...) et de l'apostolat des recteurs, avec le rôle du général de la paroisse et les juridictions exercées sur le territoire nous rappelle le rôle essentiel joué, ici, par cette circonscription sous l'Ancien Régime.
L'instruction fut très tôt à l'honneur au Cap-Sizun, puisqu'il existait une école à Cléden, dès 1498, ainsi qu'à Goulien et à Primelin et au XVIIe siècle bon nombre d'habitants possédaient une instruction élémentaire. De même, l'activité économique fut considérable et recensée telle depuis le XIVe siècle (pêcheries et sécheries) et au siècle suivant les pêcheurs de Cléden, Esquibien, Plogoff, Primelin, Goulien et Beuzec avaient des revenus importants (impôts en proportion) ; en 1547, Cléden disposait de 21 bateaux, de 215 compagnons et de 131 pages ou mousses. Cependant, les guerres et les pirates contrarièrent cette activité qui se poursuivit, avec une prospérité moindre, au cours des siècles suivants. Malgré cela, plus de 80 bateaux sont construits pour les pêcheurs de Cléden de 1800 à 1900 et en 1948 il y a encore dans la localité 124 marins-pêcheurs, sans compter ceux qui se livrent à la pêche hauturière (à Boulogne). La vie rurale est tout aussi active et la plupart des pêcheurs ont leurs jardins. Au milieu du XIXe siècle, les prairies naturelles s'accroissent, les prairies artificielles apparaissent et la culture de la pomme de terre est décuplée. A partir de 1850 et surtout de 1900 à 1946, des constructions nouvelles sont édifiées dans la commune.
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