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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1893, "MERVILLE (Histoire de la baronnie de)", "l'abbé Larrondo", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1891", "Format 14 X 20. 614 pages", "68e", "", 4, "Difficile aujourd'hui, pour les visiteurs du château de Merville, situé à une vingtaine de kilomètres, à l'ouest de Toulouse, d'imaginer les circonstances étonnantes dans lesquelles cette belle demeure seigneuriale fut édifiée, de 1743 à 1759 : 300 000 briques furent nécessaires pour sa construction, il fallut déplacer les habitants du village, raser leurs maisons, ainsi que les deux vieux châteaux et combler les douves ; quant à la réalisation du parc, de près de 30 hectares, elle était si ambitieuse « qu'il fallut attendre notre époque pour le voir achevé » : large allée de 600 m, bordée de pins parasols, labyrinthe de buis sur une surface de 4 hectares, avec une véritable architecture de la végétation et des ronds-points en étoile qui aboutissent à « une salle de bal ». Cette histoire dans l'histoire de la baronnie de Merville donne une idée de l'aspect grandiose et mouvementé de son passé. D'autant que l'abbé Larrondo le retrace depuis ses origines très anciennes (gallo-romaines) jusqu'à la Révolution. Dans ce récit, il fait une large place au village de Merville lui-même, à ses différents noms (Omerville ou Homerville jusqu'au XIe siècle), au serment de fidélité fait au roi (1271) par ses notables et ses consuls et aux événements tragiques qui marquèrent la cité (sac et destruction par les Anglais au XIVe siècle, puis reconstruction), siège de Merville (1594) et destruction de l'enceinte fortifiée (1734).
Les privilèges et les coutumes ne sont pas oubliés : la liberté communale, les punitions et les amendes, la transaction des affaires et les franchises particulières (construction de fours sur le territoire, chasse aux lièvres, aux loups et aux renards, droits sur l'hôpital pour tous les consuls...). Quant aux discordes entre les vassaux et les seigneurs, elles sont longuement évoquées (transactions de 1416, 1603, 1605, 1609, 1734), ainsi que l'administration de la ville confiée au seigneur et aux consuls, mais partagée aussi par le syndic et les assemblées publiques, le notaire et le bailli, le lieutenant juridictionnel et l'instituteur (école primaire dès le XIIIe siècle). En 1306, Philippe le Bel donne la seigneurie à Bertrand Jourdain de l'Isle (premier seigneur de Merville) et à sa maison succèderont celles de Pérusse des Cars, de Chalvet-Rochemonteix, de La Fîte-Pelleport et de Villèle (Henri-Louis, comte de Villèle, propriétaire des lieux, étant le fils du célèbre ministre de Louis XVIII et Charles X, auteur, par ailleurs, de Mémoires passionnants). Enfin, après avoir décrit en détail le château qui est, depuis le XVIIIe siècle, le plus bel ornement de Merville, l'abbé Larrondo relate l'histoire de la paroisse (avec ses curés, ses confréries et l'abbaye de Notre-Dame de la Capelle, de l'ordre de Prémontré), terminant par un appendice important intitulé Merville pendant la Révolution.
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