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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1950, "MASSERET. Son histoire, sa châtellenie, ses communaux, sa paroisse", "F. Baillot d'Estivaux", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1951", "Format 14 X 20. 180 pages", "22e", "", 4, "Membre de la Société archéologique et historique du Limousin, F. Baillot d'Estivaux n'est pas seulement mû par la curiosité (légitime) du chercheur ; cet ouvrage consacré à l'histoire de Masseret, longtemps nommé Masseré, mais aussi de Salon et de Meuzac, ainsi que de nombreux lieux-dits comme Fregefond, Batterie, Rabaud, Beausoleil, Masfargeix, Chevailles... nous le prouve abondamment : certes, le passé de Masseret qui eut, de tout temps, une importance stratégique (station romaine, motte féodale, château fort dès le IXe siècle...) l'intéresse au plus haut point, mais ce qui sous-tend cette étude riche et fouillée (chronologie rigoureuse, anecdotes, chartes, vieilles coutumes, évolution administrative), c'est sa volonté de pérenniser la réalité d'autrefois, sans se laisser aveugler par l'idéologie du jour, et son désir de faire connaître ce terroir corrézien (la châtellenie et la commune de Masseré) dans son authenticité : « Les régimes peuvent s'écrouler, écrit-il, les gouvernements changer, le pays reste. »
Aussi brosse-t-il à l'intention des gens du cru, d'hier et d'aujourd'hui, et de leurs nombreux visiteurs, un panorama complet, historique et géographique de Masseré (sa situation élevée l'a servi), depuis l'époque gallo-romaine jusqu'au XIXe siècle. Utilisé par les féodaux comme par les Romains pour la position favorable de son site qui lui permettait de contrôler toute la région (mais on ne doit pas confondre Masseré et la motte de la Renaudie qui se trouve non loin du bourg), le lieu devient vite une forteresse, entourée de quelques maisons (Eustorge de Masseré est cité, en 1100, dans le cartulaire d'Uzerche) et il est déjà érigé en châtellenie lorsque le vicomte de Limoges, son suzerain, chasse les Anglais de la région (1216). Les violences se poursuivront au siècle suivant (le Prince Noir) et surtout au XVIe siècle, entre Ligueurs et partisans d'Henri de Navarre. Démembrée en 1604 (vente des biens d'Henri IV) et échappant à la vicomté de Limoges, la châtellenie verra sa juridiction diminuer. F. Baillot d'Estivaux relate aussi l'histoire de la commune et de la paroisse de Masseré, développant par ailleurs des notes précieuses sur les lieux environnants et les familles et procédant à un inventaire analytique des pièces consultées.
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