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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2024, "SEDAN d'hier (A travers le). Notes humoristiques - Tome I", "Ernest Hupin", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1893", "Format 14 X 20. 350 pages", "43e", "", 4, "L'ouvrage que nous présentons ici est le premier volume de : À travers le Sedan d'hier. Notes humoristiques, qui est une véritable mine d'informations sur l'histoire des différents quartiers de la ville. C'est non loin du collège (par exemple), que se trouvait une boucherie qui servait « d'immense salle de récréations à la bande joyeuse des collégiens » et que l'on rencontrait une pléiade de musiciens et de peintres : « Qui ne se rappelle la curieuse silhouette du père Schneider, copiste de musique tout à fait supérieur ou le célèbre violoniste Préale, logé en face du Grand Cerf ? » Entre la porte du Ménil et le faubourg, les porteurs de bois attendaient, sur le parapet de l'abreuvoir, les voitures qui arrivaient par la porte de Bouillon ; c'est là que l'auteur entendit, un jour, la femme Herbin dire à son mari qui parlait à un notable de la ville : « Herbin, ôte donc ta pipe de ta bouche, tu vois bien que tu fumes dans la g..... à c'monsieur-là !  » Et de l'autre côté de la rue Jean Petit, Charles Notteau créa le café du Nord qui connut des soirées mémorables au temps de Many, le chanteur populaire. Au bout de la rue du bastion de Turenne - hélas débaptisée, alors qu'elle rappelait l'histoire de Turenne enfant dormant en plein hiver sur l'affût d'un canon - habitait le père Guérard, l'un des derniers portefaix de la ville, « quand la corporation portait gaillardement la blouse blanche et le chapeau noir », et c'est dans cette même rue que le singe de M. Drouet, ancien chauffeur chez MM. Gollnisch, quitta l'appartement et grimpa sur le toit, alertant tout le quartier et échappant à deux couvreurs lancés à sa poursuite, « pour pérégriner sur les toits des maisons voisines » et mettre en fuite les chats « dormant dans le sable doré des gouttières ». Par ailleurs, certains se souvenaient que derrière le bâtiment de la halle, autrefois, on avait élevé « une sorte d'échafaud à poteaux pour l'exposition des voleurs ; les malfaiteurs, tête nue, étaient liés aux poteaux et on leur jetait des sous ». Dans quels coins secrets « de notre vieux Sedan », l'auteur ne nous a-t-il pas ainsi promenés ?
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