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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2049, "ARBOIS. Chroniques arboisiennes", "Ernest Girard", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1906", "Format 14 X 20. 418 pages", "48e", "", 4, "Rien d'étonnant à ce que René Vallery-Radot ait préfacé les foisonnantes Chroniques d'Ernest Girard : sa passion pour « la contrée arboisienne, à la fois imposante et intime, éclairée, selon les heures, d'une lumière vive ou envahie de grandes ombres bleues qui descendent lentement des rochers de la Châtelaine » et son admiration pour l'historien, doué d'un talent de conteur, ne pouvaient que l'inciter à apporter sa pierre à l'édifice. N'avait-il pas, au préalable, dévoré ces pages « écrites par celui qui a si bien compris, si bien aimé, si bien raconté Arbois » ? D'ailleurs, quel lecteur ne serait touché, comme lui, par le récit du siège de la ville (1595), au cours duquel seul le feu nourri des canons français put venir à bout des « Arboisiens héroïques », aidés par leurs femmes qui travaillaient à renforcer les défenses ? Qui ne serait séduit et amusé, le temps ayant fait son oeuvre, par l'histoire épique du « chemin vinetier » qui opposa si longtemps Arbois à Salins (au XVIIIe siècle), ou étonné par les proportions que prit l'alerte des brigands du 23 juillet 1789, ainsi que par la « brochure séditieuse » qui agita les esprits, dans la cité, au cours de l'année 1790 ?
L'histoire du canton d'Arbois, et de la région proche, est d'une telle diversité et d'une telle richesse que, servie par une plume alerte, elle ne peut manquer de frapper et d'émouvoir. Songeons (entre autres) à la personnalité étonnante du cardinal Pierre de la Baume, mécène au train de vie princier, si généreux pour la cité, inhumé le 4 mai 1544 dans l'église de Saint-Just ; ou aux terribles événements survenus dans la ville, lors de sa prise par le duc de Longueville, en juillet 1638 (« tuerie silencieuse » des soldats ivres dans les caves et destruction d'une partie de la localité ) ; à l'incendie qui ravagea le clocher de l'église en 1651, provoqué par des fusées lancées pour la fête de saint Georges, et suscitant une émotion populaire considérable ; sans oublier Bayhier de Brouker, le seul défenseur de Louis XVI, à Arbois, en janvier 1793, l'Arboisien Pichegru à la destinée extraordinaire et l'affliction de la cité tout entière lors de la mort de Pasteur, dont la maison paternelle est à Arbois.
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