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2073, "SOLOGNE (LA)", "Henri Denizet", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1900", "Format 14 X 20. 218 pages", "26e", "", 4, "Chargé par le Comité central agricole de la Sologne de faire le bilan complet des transformations qui avaient eu lieu dans la région au XIXe siècle, H. Denizet, qui était le secrétaire général de cet organisme, ne se contenta pas de s'acquitter de la tâche qui lui avait été confiée : certes, il évoqua, dans son ouvrage, la fondation (le 25 juin 1859), selon un décret du ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, de l'association en question, établie dans l'une des salles du château impérial de Lamotte-Beuvron et « interprète de la Sologne auprès du gouvernement », et il décrivit l'œuvre accomplie par le Comité (canal de la Sauldre, routes agricoles, études sur les chemins de fer, travaux d'assainissement en collaboration avec les ponts et chaussées, marnage et chaulage ), mais il mesura aussi avec précision l'influence de cette entreprise considérable sur les productions de la région : dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage, des prairies et de la sylviculture, des vignes et des étangs, du commerce et de l'industrie. D'autre part, il dressa un panorama complet du pays, depuis ses origines (étymologie et topographie, Sologne ancienne), évoquant d'abord une prospérité certaine du terroir, malgré des phases guerrières, puis une longue période de décadence qui commença à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe et laissa entrevoir les « premiers symptômes de renaissance au XVIIIe » (publication de nombreux mémoires sur le sujet, de 1786 à 1860, intervention du marquis de Mirabeau et rapport de Lavoisier), avant l'institution du Comité central agricole de la Sologne, dont l'action s'avéra déterminante. H. Denizet détaille les causes de ce long marasme qui frappa la région : la multiplication des violences destructrices, sans doute, de l'interminable guerre de Cent Ans aux entreprises guerrières de Louis XIV, en passant par les affrontements religieux, mais aussi l'éloignement des châtelains locaux, le poids des impôts, les maladies et les épidémies. Toutefois, à la fin du XIXe siècle, outre les améliorations apportées sous l'égide du Comité, c'est le développement de la chasse (ancestrale en Sologne) et de la villégiature qui contribua à la prospérité de la région.

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