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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2082, "NOYON à travers l'histoire", "le comte Maxime de Sars", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1942", "Format 14 X 20. 416 pages", "50e", "", 4, "Reconstituer fidèlement le passé de la ville de Noyon, depuis les origines (chasseurs de la préhistoire, Ligures de l'âge du bronze, Véromandues habitant des oppida comme Noviomagus), jusqu'en 1914, année du départ du 9e cuirassiers pour Douai (en avril), en passant par l'époque gallo-romaine, les invasions qui déferlèrent par « la trouée de l'Oise », la fondation de l'évêché... représentait un véritable défi pour n'importe quel historien ; d'autant que nombre d'archives avaient disparu, au cours des guerres, en particulier. C'est cette gageure que Maxime de Sars, sollicité par le maire de la cité, décida de relever. Passionné très tôt par l'histoire de sa région et auteur de nombreuses monographies communales, il se plongea dans les archives départementales et nationales, dans les documents des bibliothèques publiques et dans les études publiées par les sociétés locales, compensant l'absence d'archives municipales par des extraits qu'il avait retrouvés et par des sources qui n'avaient pas été exploitées. À force de rigueur et de talent (les références sont soigneusement contrôlées), il retraça une histoire qui ressemblait à une épopée.
D'abord, le transfert de l'évêché de Saint-Quentin à Noyon sous l'épiscopat de saint Médard et la constitution du fameux « quadrilatère de l'histoire », avec Laon, Soissons et Reims ; puis l'érection de la première cathédrale (il y en aura cinq jusqu'au XIIIe siècle) dans laquelle Charlemagne sera sacré, avant les incursions dévastatrices des Normands qui se poursuivront pendant tout le IXe siècle ; ensuite, le sacre de Hugues Capet (à Noyon) le 1er juin 987 et la naissance de la commune, selon la charte de 1108, confirmée en 1140 (Louis VII) et 1181 (Philippe-Auguste) ; enfin, les grands moments de la place forte, contre les Flamands au XIIe siècle, contre les Anglais aux XIVe et XVe siècles, entre catholiques et protestants (dans la ville natale de Calvin) au XVIe , et face au prince de Ligne en 1651. Toutefois, jusqu'à la Révolution, Noyon mérita son nom de « ville de robes » et il semble que la victoire de Bonaparte sur le Directoire ait sauvé la vénérable cathédrale qui avait été mise en vente et qui aurait sans doute été transformée en carrière de pierre...
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