2144, "BERNERIE (LA). Son histoire à travers les âges", "Louis Lacroix", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1953", "Format 14 X 20. 180 pages", "22e", "", 4, "Louis Lacroix, capitaine au long cours et écrivain de la mer, possédait trois qualités essentielles pour un historien : la connaissance expérimentale des sujets qu'il traitait, le savoir né de sa fréquentation des livres et des archives, et le talent de conteur. Tout cela apparaît ici dans cet ouvrage consacré à La Bernerie-en-Retz, son « pays natal », dont il dresse d'abord un vaste panorama historique : commençant, en effet, son récit par une évocation des origines géologiques du territoire et de ses premiers occupants, cartes à l'appui, il décrit ensuite l'époque gallo-romaine (environ 51-357) et les invasions des Saxons, le retour au calme (Clovis, Ve-VIe siècles), puis les terribles incursions des Normands (IXe-Xe siècles), ainsi que la fondation du bourg des Moutiers (XIe siècle), dont La Bernerie, cité souvent sous l'appellation Bornerie, partagea le destin agité : guerre contre l'Anglais jusqu'au XVe siècle et luttes religieuses à partir de 1576, « guerre du sel » et période révolutionnaire, prospérité de La Bernerie sous l'Empire et débats pour une séparation - La Bernerie-Les Moutiers - qui est officialisée en 1863. L'auteur relate de nombreux autres événements avant d'en arriver à l'année 1953 (nouvelle municipalité : besoin d'une plage toujours plus grande), mais ce qu'il développe surtout, c'est la vie d'autrefois à La Bernerie : comment la bourgade a vécu de la mer depuis sa naissance jusqu'à la fin du Second Empire, au point qu'on en a longtemps négligé les voies d'accès terrestres (amélioration seulement en 1676) ; ce qu'était l'incessant trafic des chattes, bateaux de 10 à 12 tonnes, pontés et très plats au milieu, si faciles à manœuvrer (illustrations jointes, pêche côtière) ; la participation des marins de La Bernerie aux grandes pêches (Terre-Neuve) et le long cours, les corsaires et la contrebande, la navigation intense en baie et les naufrages ; sans oublier la pêche d'estran (ou pêche à pied), les moules et les « bancs d'huîtres envahissants », les homards et les langoustes, les crevettes et les boucauts (distraction des estivants) ; enfin les « eaux de santé » que l'on venait prendre dès le XVIIIe siècle et qui allaient s'accompagner de bains de mer... |
EN SAVOIR PLUS ET COMMANDER CET OUVRAGE ? |