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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2210, "GERMIGNY-DES-PRÉS (La Basilique de Théodulfe et la paroisse de)", "l'abbé Prévost", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1889", "Format 14 X 20. 202 pages", "25e", "", 4, "Ancien curé de Germigny-des-Prés et membre de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, l'abbé Prévost était passionné par l'histoire de cette localité où il avait exercé son sacerdoce et par le destin de l'antique basilique de Théodulphe, « qui vit affluer dans son sein les souverains de la terre, les prélats de l'Église, et qui fut pendant près de onze siècles l'asile de la prière ». Le petit village du Loiret, dont les visiteurs apprécient aujourd'hui le site propice à des promenades et à des excursions et le superbe oratoire carolingien restauré en 1856, méritait bien qu'on lui consacrât une monographie aussi détaillée. Son origine est, en effet, très ancienne et son passé riche en moments glorieux. Villa gallo-romaine importante qui laissa de nombreux vestiges (tuiles à rebords), elle fut transformée, après les invasions, en un château royal, entouré d'un vaste domaine qui devint, par la suite, un fief du monastère de Fleury, avant d'être vendu à l'abbaye de Saint-Benoît et d'être choisi comme lieu de résidence par Théodulphe.
L'érection, par lui, de la superbe basilique qui fut, quelques siècles plus tard, l'église paroissiale et l'existence du château où se tinrent des assemblées, convoquées par les rois Clotaire III et Charles le Chauve, et un concile national (843), donnent la mesure exacte du rôle considérable joué par Germigny. Plus tard, sous l'autorité de l'abbé de Saint-Benoît, son seigneur spirituel et temporel, la paroisse vécut heureuse, d'autant que dès le XIIe siècle, des privilèges avaient été accordés à ses habitants par Louis VII et confirmés par Philippe-Auguste. Les guerres de religion, au XVIe siècle, provoquèrent « des excès qui n'ont pas été surpassés par ceux de la Révolution française », la cathédrale d'Orléans et 300 autres églises du diocèse, dont la basilique de Théodulphe, ayant souffert des violences exercées par les calvinistes. Toutefois, l'auteur rend justice au comportement des villageois, qui, « durant cette triste et sanglante période, fut digne des plus grands éloges ».
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