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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2219, "CHÂTRICES (L'abbaye de)", "Louis Brouillon", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1903", "Format 14 X 20. 120 pages", "16e", "", 4, "Impossible pour Louis Brouillon, passionné par l'histoire locale, de ne pas s'intéresser au destin de Châtrices et de son abbaye ; d'autant que ce superbe édifice, qui assura la prospérité de la localité et de sa région pendant des siècles, paraissait presque oubliée, non pas parce que les historiens n'avaient pas fait leur travail, mais parce la violence des hommes était passée par là, saccageant les terres et les bâtiments et détruisant les archives. Décidé, malgré cela, à faire revivre le passé du village et de l'abbaye, l'auteur de cet ouvrage multiplia les recherches et parvint à trouver dans les archives qui subsistaient et dans des livres de référence (cités avec le plus grand soin) les matériaux nécessaires à la réalisation de son œuvre. C'est ainsi que nous apprenons qu'à l'origine, sur le terroir, il y avait eu un camp romain (Castriciæ, de castrum) et qu'il existait un hameau et une église (actes officiels aux XIe et XIIe siècles) avant l'érection de l'abbaye (deuxième moitié du XIIe siècle).
L'histoire de la communauté religieuse et de ses abbés est retracée (avec Eustache, le fondateur, puis Aimard, Philippe, Pierre Ier, à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe...), la bulle du pape Célestin III, de 1197, apparaissant comme un document précieux, puisqu'on y trouve le dénombrement de tous les biens de l'abbaye (texte intégral à la fin du livre). Comme Pierre Ier et ses successeurs développent considérablement les ressources locales (productions agricoles et verreries), l'abbaye voit sa prospérité et sa puissance augmenter, son influence directe allant de Passavant jusqu'à Auve et de Sainte-Menehould jusqu'au Vieil-Dampierre, et le village de Châtrices en bénéficie. Le XVIe siècle est, à cet égard, une période faste, mais l'abbaye « fut à deux doigts de sa perte », au siècle suivant, pendant les guerres de la Fronde (par deux fois elle est pillée et brûlée). La forêt toute proche avait été, de tout temps, bénéfique (bois de construction et de chauffage et alimentation des verreries), mais les révolutionnaires sonnèrent le glas de toute cette activité, pillant les richesses mobilières et immobilières et rayant littéralement l'abbaye de la carte.
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