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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2339, "ARON. Le château et ses grosses forges", "A. Grosse-Duperon", "2005, réimpression de l'ouvrage paru en 1904", "Format 14 X 20. 92 pages", "14e", "", 4, "Rien de plus fascinant pour un écrivain, comme A. Grosse-Duperon, féru d'histoire et d'archéologie, que les vestiges d'une forteresse comme le château d'Aron, surtout lorsqu'ils ont eu un destin aussi exceptionnel que la place forte originelle, érigée pour la défense et la protection de la région, avant d'être ravagée pendant la guerre de Cent Ans et « ruinée par la Ligue ». Ici, en effet, dans ce lieu voué à l'activité guerrière et dévasté par elle, on trouva, dès le XVIe siècle, tous les éléments propices à la fabrication du fer : le minerai étant extrait dans la paroisse même et ses environs, les bois des forêts d'Hermet et de Bourgon fournissant du charbon pour les fours, les eaux toutes proches étant employées comme force motrice et les bâtiments eux-mêmes ayant été construits avec les pierres des ruines. Il fallut, plusieurs fois, rebâtir la forge (après les guerres de religion, en 1680 et en 1746), mais l'exploitation se poursuivit, dans un foisonnement artisanal et commercial jusqu'en 1864.
Des documents passionnants, présentés par l'auteur, nous renseignent sur « le genre de fabrication des forges » : dans un contrat du 10 mai 1698, on évoque « du fer en barres, des fossoirs et des galtoirs, des clous à charrettes et à bateaux »...) et dans une lettre de Louis Pouyvet de la Blinière (5 mars 1757), le propriétaire des forges, nous trouvons des indications précises sur « la qualité de la fonte » et sur les travaux en cours : « Le bûchage me paraît bien avancé... ». Par ailleurs, après sa mort qui survint la même année, le recensement de ses biens représente un véritable panorama du domaine (grosses forges, fourneaux, maison d'habitation, étangs d'Hermet, de Sainte-Anne, de la Roussière...), comme l'avait été l'aveu de la dame d'Aron au cardinal de Mazarin, le 19 décembre 1659, description minutieuse qui ne comprenait pas seulement toutes les terres, prés, bois jardins (...), mais aussi tous les noms des hommes qui s'y trouvent, étonnant vivier généalogique. A. Grosse-Duperon n'oublie pas pour autant les anecdotes liées à l'histoire locale : légende de la folle de Tréhoudy.
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