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Monographies des villes et villages de France
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2508, "MONTFAUCON et ses trois paroisses (Recherches historiques sur)", "G. Hautreux", "2006, réimpression de l'ouvrage paru en 1893", "Format 14 X 20. 84 pages", "13e", "", 4, "Pour les amoureux de l'histoire et de Montfaucon, cette belle ville du Maine-et-Loire demeure avant tout, avec Macaire, « le chef-lieu d'une division commandée, en 1793, par Louis Monnier », le compagnon d'armes de Stofflet, et le théâtre d'un impitoyable massacre d'hommes, de femmes et d'enfants, perpétré en janvier 1794 par les soldats du général Cordelier. Si l'on ajoute à cela le pillage et l'incendie de la cité, qui eurent lieu aussi à Saint-Crespin, Tillières et Geste, on conçoit que ces lieux aient été marqués par le souvenir de ces événements terribles, à tout jamais. Cependant, dans l'ouvrage qu'il a consacré à Montfaucon, l'abbé Hautreux ne s'étend pas plus qu'il ne convient sur cette période tragique de l'histoire de la cité. Il fait revivre le passé de la ville dans sa totalité, depuis les origines (gauloise et romaine) jusqu'au début du XIXe siècle (messe militaire en 1815), en passant par la christianisation (Ve siècle), les invasions des Normands (IXe siècle) et l'érection, par Foulques Nerra, comte d'Anjou, du château de Montfaucon au siècle suivant.
En réalité, la plus grande partie de sa monographie traite des trois paroisses de la ville : Notre-Dame, Saint-Jean et Saint-Jacques. Celles-ci furent, en effet, comme le prieuré fondé par le même Foulques Nerra, au cœur même de la vie au quotidien de Montfaucon ; la première ayant été la paroisse de l'agglomération primitive et organisée autour d'une église (XIIIe siècle), reconstruite à l'emplacement d'un édifice plus ancien, incendiée pendant la guerre de Vendée et « détruite, pierre à pierre par le curé Breton (1810-1811) qui, les matériaux vendus, en retira, dit-on, six francs de bénéfice net ». La deuxième, la plus petite des trois, siège de la confrérie des prêtres de la localité, possédait la plus belle cloche de Montfaucon, baptisée sainte Barbe, qui sonnait lorsqu'il tonnait et à laquelle on attribuait la propriété de dissiper l'orage... Enfin, la troisième, qui existait dès le XIe siècle, comme paroisse du donjon, demeura la seule paroisse de la ville après la Révolution.
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