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2592, "ISSERTAUX et les communes environnantes (Une commune et une paroisse en Auvergne)", "J. Bravard", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1888", "Format 14 X 20. 226 pages", "28e", "", 4, "Ancien instituteur d'Isserteaux, J. Bravard a composé cet ouvrage, « préparé en vue de l'Exposition universelle », comme une véritable encyclopédie consacrée à la commune du canton de Vic-le-Comte où il exerça son métier : géographie, étude du sol, faune et flore, archéologie, histoire, administration locale sous l'Ancien Régime, mœurs et légendes, recensement des personnages importants, rien n'est oublié. Ouvrant sa monographie sur une localisation très précise du bourg - « Au nord, Montmorin et Fayet, à l'est, Saint-Jean-des-Ollières et Sugères, au sud, Manglieu et, à l'ouest, Sallèdes et Saint-Julien-de-Coppet - l'auteur se fait ensuite l'écho des différentes thèses sur l'étymologie du nom d'Isserteaux, la plus probante étant celle qui avance une origine celtique (Sart : bois défriché), il évoque les petits cours d'eau nés sur le plateau, le granit exploité depuis fort longtemps et les puys d'où l'on a des points de vue magnifiques, les galeries souterraines (et leur histoire), l'église, les châteaux et la maison de La Roche-Lambert... Suit une description détaillée des animaux (« le cerf, le sanglier et le loup ayant disparu de notre pays ») et des plantes, ligneuses, herbacées et cultivées, de l'agriculture (céréales, vigne, forêts, élevage) et de la paroisse - « À côté des chrétiens fervents il ne manque pas d'indifférents... » - de l'instruction scolaire et de son histoire, des préjugés et croyances (respect et crainte à l'égard du sorcier), légendes et superstitions (« le gouretté est le diable en personne »)... Après quoi, J. Bravard nous fait pénétrer dans toutes les localités (une trentaine) de la commune, présentant pour chacune d'entre elles une notice spécifique et dressant une liste de tous « les chefs de ménage » avec leurs professions (pour Isserteaux, le chef-lieu, de Batisson Benoît Dutheil, cordonnier, jusqu'à Valadier Jacques Forchantre, propriétaire cultivateur...) et enfin il cite in extenso 44 actes officiels qu'il explicite avec beaucoup de précision et enrichit de nombreuses informations.

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