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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2620, "QUIBERON. Souvenirs du Morbihan", "Alfred Nettement", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1882", "Format 14 X 20. 372 pages", "44e", "", 4, "Historien et littérateur prolifique, Alfred Nettement éprouvait pour le Morbihan, département dont il fut le représentant, un double attachement : une admiration sans faille pour la grandeur de son destin et une véritable passion pour le charme et la diversité de ses villes, villages et sites. Cet intérêt profond est perceptible dans ce livre qu'il consacre ici plus particulièrement à Quiberon et à sa région, à travers le récit poignant qu'il y fait de l'expédition tragique de 1795 (juin-juillet), mais aussi à d'autres hauts lieux chargés d'histoire, comme Vannes (« un rôle important dans tous les siècles »), Auray, « que Charles de Blois et Montfort se disputèrent » (1364), et Sainte-Anne, « à une lieue à peu près » (histoire de Nicolazic, de la source et du sanctuaire...), Kéronic et son château, Kerfrezec où Cadoudal chercha plus d'une fois un refuge, Lorient où, de la tour de la Découverte on jouit « d'un des plus admirables panoramas du monde » et Locminé, Pontivy, Arradon, l'Île-aux-Moines, Sarzeau (maison où naquit Lesage en 1668)...
Mais la vision de la baie de Quiberon, de la terrasse du couvent de Saint-Gildas, ramène l'auteur au sujet essentiel de son ouvrage : après être passé par Carnac (« célèbres alignements qui s'étendent du village du Menec à la rivière de Crach »), où, le 27 juin, « le corps expéditionnaire des émigrés prit terre », il relate ce tragique fait de guerre, « préparé de longue date, en Angleterre, par le comte de Puisaye », lié « à un mouvement qui devait éclater dans toute la Bretagne » et attendu dans les provinces de l'Ouest comme un jour de délivrance. Le débarquement, le 27 juin, sans coup férir, les royalistes maîtres de la côte, les bandes de chouans accourues de tous côtés, les populations pleines d'espérance... tout semblait annoncer la victoire. Mais l'indécision du comte d'Hervilly, la prise d'Auray par Hoche le 30 juin, l'enfermement des émigrés dans le fort Penthièvre et l'attaque (brusquée) du 16 juillet, « tant d'imprévoyance et de fausses mesures face au général peut-être le plus habile de la Révolution » provoquèrent la perte des royalistes : capitulation, emprisonnement, Champ des Martyrs.
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