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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2639, "NOYELLES-LEZ-SECLIN (Notice historique sur)", "l'abbé Théodore Leuridan", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1886", "Format 14 X 20. 108 pages", "16e", "", 4, "Le chanoine Théodore Leuridan, fils du bibliothécaire, archiviste et conservateur du musée de Roubaix et lui-même historien éminent, n'était qu'un jeune abbé lorsqu'il publia cette monographie sur Noyelles-lez-Seclin, mais déjà se manifestaient dans son travail ses qualités de rigueur et de référence constante aux archives qui allaient prévaloir dans ses nombreux écrits futurs. Ici, en effet, seuls les documents officiels et les ouvrages de référence font foi et l'histoire de cette commune qui fait aujourd'hui partie du canton de Seclin-Nord s'inscrit sur les traces mêmes que nous ont laissées les siècles passés. C'est d'abord l'étymologie de l'appellation de « Noyelles » qui fait l'objet d'un examen approfondi, puis l'authenticité de la première mention du village dans l'histoire (IXe siècle, charte de l'abbaye de Cysoing), ainsi que l'existence d'une mairie dès le XIe siècle, institution locale très importante avant le mouvement d'émancipation des communes, « irrésistible au XIIIe siècle », et la grande saga seigneuriale dont le premier représentant connu fut Jean de la Vichte (1372), maréchal de Flandre.
Les maisons du Bois (Quentine, Jean et Charles), de Fiennes (Jeanne, Eustache et Guislain), Van Nieuwenhowe (François en 1603 qui laissa une fondation à l'église de Noyelles...) et d'Obert, de 1625 à 1698, lui succédèrent, avant le règne en ces lieux de la famille du Chambge (1698-1790) qui vit l'érection en baronnie (1772) de la terre de Noyelles, réunie à celle des Alleux, par lettres signées de Louis XV. L'auteur évoque, naturellement, tous les faits relatifs à ces personnalités (titres, fonctions, alliances, descendance...) et les différentes périodes qu'ils marquèrent de leur empreinte (Louis-Séraphin du Chambge, dernier seigneur de Noyelles, fut député extraordinaire à la Cour et l'objet d'une dénonciation en 1790...) et il en va de même pour l'histoire de la paroisse, dont les curés sont recensés et le fonctionnement analysé avec la plus grande précision (biens, revenus et charges régis par les marguilliers et le conseil de fabrique : tableau pour 1841, 1853, 1873, 1884), ainsi que pour la commune : vie économique, fiscalité et évolution démographique (tableau statistique de 1830 à 1885). Compléments indispensables : les annales de Noyelles et l'inventaire des archives.
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