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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2661, "MARSAT (Notre-Dame de)", "Georges Salvy", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1913", "Format 14 X 20. 238 pages", "29e", "", 4, "Quand la foi éclaire l'histoire, les événements rapportés prennent un éclat singulier : c'est le cas pour cet ouvrage sur Notre-Dame de Marsat, qui concerne aussi, en partie, la localité elle-même et la région d'Auvergne (Riom en particulier) et à travers lequel la légende côtoie parfois une réalité précise et datée. Le culte voué à la Vierge, fut, en effet, un élément déterminant du passé de ces lieux et ce depuis l'évangélisation chrétienne (attestation par Grégoire de Tours de l'existence d'un oratoire dédié à la mère du Christ dès le VIe siècle) jusqu'à l'époque contemporaine, même si le Parthénon de Marsat, fondé avant l'abbaye de Mauzat (ou Mozac), a délaissé, au XVIIIe siècle, « l'entretien de la dévotion mariale à laquelle il avait été consacré ». Avant cette période funeste, cependant, quelle ère de rayonnement et de ferveur agissante pour ces deux établissements liés par le respect de la règle bénédictine ! Ne dit-on pas que la ville de Riom qui allait être incendiée par les Normands en fut subitement débarrassée pour une raison mystérieuse que l'on interpréta comme la manifestation de la puissance tutélaire de Notre-Dame de Marsat, répondant aux vœux des Riomois ?
Fait légendaire ou non, cette conclusion miraculeuse, fêtée ensuite tout au long des siècles, correspond tout à fait au symbole protecteur représenté par la Vierge noire et par le Parthénon, qui a été fondé pour assurer la pérennité du culte marial, mais aussi pour veiller sur le sort des femmes, premières victimes des époques marquées par les guerres et les invasions. Un souverain comme Louis XI attribuait même à Notre-Dame de Marsat des pouvoirs très étendus, puisqu'il considéra que l'influence de la Vierge avait été déterminante dans le succès de sa politique face aux princes ligués contre lui qui évacuèrent sa fidèle ville de Riom. Malgré ce renom et cette dévotion (fêtes et pèlerinages), il y eut « des défaillances », provoquées par le Concordat de 1516 (nomination, par le roi, des évêques, archevêques et abbés) et les guerres de Religion ; mais quand la peste éclata en 1628, « ce fut vers la Vierge que se tendirent toutes les mains » et toutes les paroisses environnantes « entreprirent un exode pieux vers la Madone des Montagnes ».
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