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Monographies des villes et villages de France
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2703, "HÉNIN-LIÉTARD (Recherches historiques sur)", "Louis Dancoisne", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1847", "Format 14 X 20. 404 pages", "48e", "", 4, "La richesse du passé de Hénin-Liétard n'a d'égal que la quantité de malheurs qui déferla sur cette ville, qui se trouvait sur le passage des envahisseurs et des armées ennemies. Ses appellations à travers les siècles furent nombreuses ; Louis Dancoisne en commente l'étymologie. Le nom d'Hénin viendrait du mot latin « hinniens » (hennissant) et aurait été donné à ce lieu parce qu'il produisait des chevaux très estimés. Le surnom Liétard est celui du premier seigneur connu d'Hénin ; il fut ajouté au XIVe siècle pour le distinguer d'Hénin-sur-Cojeul, qui n'est éloigné que de trente kilomètres. La situation de la commune a longtemps suscité son occupation par les Gaulois, les Romains, puis les Francs. À tel point qu'à la fin du Ve siècle, à force de pillages et de cruautés des vainqueurs et des vaincus, elle fut entièrement détruite. Les siècles suivants apportèrent plus de stabilité et la conversion des habitants leur valut la protection de saint Aubert qui fit édifier une église vers 668. Mais Hénin ne put résister aux invasions normandes. « Le pillage, la flamme et la mort anéantirent cette cité naissante, qui n'offrit bientôt plus qu'un monceau de ruines. Cet événement se passait en 881 ». Le village mit de nombreuses années avant de se relever de ce carnage. Les habitants, soutenus par leur seigneur qui voyait là une manière de donner plus d'importance à son fief, et par l'évêque d'Arras et de Cambrai qui voulait protéger l'église et ses reliques, entreprennent d'édifier des fortifications. Ils commencent par creuser de larges fossés autour de la ville et, dès le début du XIe siècle, un mur d'enceinte, garni de plusieurs tourelles et de cinq portes avec pont-levis, l'enserre. Mais, en 1297, la guerre entre Philippe le Bel et le comte de Flandre se traduisit pour Hénin, par un pillage et un incendie qui affaiblirent les fortifications. En 1302, les Flamands campés à Brebières donnèrent le coup de grâce aux murs d'enceinte et mirent le feu à tout ce qui restait d'Hénin. Les villageois ne cherchèrent plus alors à protéger leur ville. « Hénin avait compris que c'était à ces faibles défenses qu'il devait une partie de ses malheurs ». Comme l'explique Louis Dancoisne dans son ouvrage, les années et les siècles qui suivirent n'apportèrent pas encore la paix et la sérénité à la ville.
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