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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2762, "MONTLUÇON (Histoire de)", "Ernest Montusès", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1912", "Format 14 X 20. 142 pages", "18e", "", 4, "Ernest Montusès a choisi d'élaborer son histoire de Montluçon de manière synthétique, en allant systématiquement à l'essentiel et en adoptant un style d'écriture concis. Le lecteur trouvera ainsi toutes les clefs pour suivre, au fil du temps, l'évolution de la cité. Il apprendra ainsi que la fin du Moyen Age apporta des améliorations importantes dans la cité, que la Renaissance modifia peu l'aspect féodal de la ville, son inertie la sauvant des déchirements profonds des guerres de Religion. Il apprendra aussi qu'au XVIIe siècle, elle connut plutôt la misère que les fastes de la cour du Grand Roi et que la fin de l'Ancien Régime correspondit avec la ruine de la forteresse et des remparts « comme si tout, à la fois, les idées et les choses, recevait les plus formidables atteintes ». Le tempérament et l'engagement politique d'Ernest Montusès apparaissent constamment dans son analyse. C'est donc avec enthousiasme qu'il décrit, par exemple, comment le rôle social et administratif des municipalités a su développer la ville à la Révolution. Mais surtout, ce socialiste militant place systématiquement l'homme au cœur de son histoire. Il fait revivre ainsi des scènes de la vie quotidienne, dans les rues ou lors des fêtes du château, il s'émeut de la détresse des pauvres et des démunis et s'insurge contre les inégalités. La richesse des pères capucins et des cordeliers suscite, en particulier, un fort ressentiment lorsque leur vie joyeuse dans la débauche, qui fut à l'origine du dicton : « paillard comme un cordelier », contraste avec la famine et les épidémies de peste qui touchaient « le bon peuple ». L'optimiste est cependant de mise : « Si les Anciens pouvaient sortir de leur tombe, eux si courbés, si faibles devant les puissances féodales, ils s'étonneraient de voir leurs descendants devenus des hommes libres, bataillant avec hardiesse pour la conquête de nouvelles idées ». Résolument tourné vers l'avenir, Ernest Montusès conclut ainsi son ouvrage : « Rien n'évoque le passé que les vestiges de quelques monuments atteints rudement par l'aile des siècles. Il importe de les conserver, de les sauver de l'anéantissement et de l'oubli, pour se retourner fréquemment vers eux et puiser, dans la vision nette du progrès accompli, le souci des améliorations à apporter à notre ville ».
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