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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2766, "LEERS (Histoire de)", "Gustave Monteuuis", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1905", "Format 14 X 20. 366 pages", "46e", "", 4, "En construisant son Histoire de Leers, à partir de celle de son église et de sa paroisse, l'abbé Gustave Monteuuis a souhaité mettre l'accent sur le rôle primordial des curés, d'une part, et démontrer que la religion et la vertu ont apporté force et bonheur à la population, d'autre part. Il exhorte ses paroissiens à rester « fidèles aux leçons et aux exemples des anciens » qui ont su « résister à toutes les séductions de la Réforme et du Protestantisme au XVIe siècle, et aux violences de la Révolution et de l'impiété au XVIIIe siècle ». Il les engage également à garder la foi en leurs pasteurs qui ont prouvé au fil des siècles leur aptitude à les protéger et à faire évoluer leur condition. Dans son ouvrage, les exemples d'interventions d'un homme d'église parlant au nom du peuple pour améliorer son sort sont multiples, en effet. Citons le curé Jehan Lefebvre, qui, en 1485 et en 1505, prit la défense des habitants devant le gouverneur de Lille. Alors qu'il était convoqué, comme il se doit, pour participer à la détermination de la quotité d'impôts de la commune et de la part qui incomberait à chacun, il sut démontrer la lourdeur de la charge qui pesait déjà sur eux et le danger de l'émigration qui en était la conséquence. Il en obtint, à deux reprises, le dégrèvement. Ses interventions sont, de plus, source d'une formidable somme d'informations qui avaient été recueillies à l'époque pour argumenter cette demande. Autre personnage, qui fait l'admiration de l'auteur, le curé Noël Prus, qui s'unit à d'autres hommes d'église pour adresser une lettre à Louis XIV, le 10 décembre 1669. Ils y plaidaient la cause des paroissiens pour qu'ils obtiennent la liberté de confectionner des étoffes dont on voulait réserver le monopole aux villes. Le curé Prus, en particulier, face aux risques d'une émigration vers les agglomérations importantes, s'y exprimait avec franchise et prudence : « Je crains que mon peuple, d'un caractère assez difficile et aux préoccupations terrestres, ne passe en grande partie à l'hérésie. Dès lors leur âme serait en danger grave de se perdre ». Les habitants seront éternellement reconnaissants de son intervention couronnée de succès, gravant sur sa tombe, cette devise : « Qui aima davantage ? »"
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