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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2780, "BÉTHUNE (Les rues de)", "Eugène Béghin", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1898", "Format 14 X 20. 168 pages", "22e", "", 4, "Féru d'histoire, Eugène Béghin fait partie de ces érudits infatigables qui ont réalisé un incomparable travail de recherche pour laisser trace du passé. Et le lecteur, partageant sa passion, aura plaisir à découvrir ou à retrouver la ville de Béthune où est né, en 1833, cet « enfant de la bourgeoisie propriétaire, rentière, traditionnaliste ». Les dégâts des bombardements de la Première Guerre mondiale renforcent encore l'importance de ce témoignage sur les rues et les habitations dans lesquels les Béthunois ont vécu leur quotidien. L'auteur s'intéresse aux grands événements et aux faits plus anecdotiques qui témoignent souvent du tempérament des habitants, mais aussi s'attarde sur l'aspect architectural des demeures, décryptant, le cas échéant, les inscriptions portées sur leur fronton ou leur sommier. Il rapporte le tremblement de terre du 2 septembre 1896 tel que l'a relaté, dans les registres de la paroisse, « un bon vieux curé » qui consignait tous les faits, quelle que soit leur importance, ayant un intérêt pour ses paroissiens. La place d'Armes ou Grand'Place fut, certes le lieu de macabres exécutions mais demeure également le site du premier discours public de Lamartine, en 1815, alors qu'il logeait modestement au 10 de la rue des Charitables, chez un maréchal-ferrant. La caserne Saint-Jorre servit de prison, sous la Révolution. Eugène Béghin raconte les circonstances de la défenestration de Mme Ozenne, alors âgée de 96 ans. Mais, l'auteur ne cherche pas simplement à retracer l'histoire de Béthune, sous un angle pittoresque. Il veut aussi rendre hommage à tous ceux, célèbres ou anonymes qui ont permis à la ville, de conserver son intégrité et son identité au fil des siècles. Ainsi, il demande que soit édifié sur la place du Marché aux Volailles un monument à la gloire des défenseurs de la cité pendant le siège de 1710 ou tout du moins, qu'une plaque commémorative interpelle les passants en ces termes : « Arrête-toi ! Tu foules la cendre des héros !  »
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