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Monographies des villes et villages de France
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2787, "HAM (Le château de). Son histoire, ses seigneurs et ses prisonniers", "J.-G. Capo de Feuillide", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1842", "Format 14 X 20. 384 pages", "45e", "", 4, "J.-G. Capo de Feuillide, avocat, journaliste, homme politique, nous entraîne avec verve et talent à la découverte de l'histoire passionnante du château de Ham, théâtre de multiples rivalités et conflits d'intérêt. L'auteur raconte comment Herbert de Vermandois parvint à attirer Charles le Simple et à l'y enfermer, persuadé que le roi, pour racheter sa liberté, abdiquerait et renoncerait aux droits de la lignée légitime de Charlemagne. Cet échec fut le point de départ d'une période d'instabilité pour la ville, champ de guerre des vassaux entre eux ou de ceux-ci tous ensemble, alliés contre la couronne. Les rebondissements furent nombreux et parfois surprenants. « Par l'importance des événements auxquels il fut mêlé - et souvent d'une façon bien cruelle ! - autant que par la grandeur même de ses nouveaux maîtres, Ham, sous les deux branches de Valois, sortit de l'obscurité ». Mais, comme l'explique l'auteur, le domaine n'en devint que plus convoité et vulnérable, fragilisé par les nombreuses mutations de familles, dues au régime féodal de l'hérédité des filles. J.-G. C. de Feuillide revient en détail sur les rapports complexes entre Louis XI et le connétable de Saint-Pol. Ce dernier, qui pensait que le château de Ham serait pour lui un refuge d'où il pourrait observer les tourments de la France, avait fait graver, en lettres capitales, au-dessus de la porte de la tour qu'il fit construire, « MON MIEUX ». Mais au même titre que tant d'autres seigneurs, les conflits et les trahisons qui jalonnèrent ses relations avec le monarque se terminèrent par son exécution en place de Grève. L'auteur évoque les nombreux sièges et les batailles dont le château fut l'objet. Ainsi, il retrace la conquête de Ham qui mit un terme à la Ligue et à la domination espagnole. Déplorant la mort de d'Humières, Henri IV « ne put s'empêcher de verser des larmes et de dire, avec toute la noblesse française : Ham me coûte bien cher ! ». Enfin, J.-G. C. de Feuillide retrace le destin, souvent tragique, des nombreux prisonniers que renferma le château. Son admiration pour Louis Napoléon Bonaparte, encore détenu à l'heure de la rédaction de son ouvrage, est à l'échelle de l'espoir ardent qu'il nourrit de voir se dresser à nouveau « les magnificences du Consulat et de l'Empire ».
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