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Monographies des villes et villages de France
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2794, "SAINT-VIGOR-LE-GRAND (Essai historique sur le prieuré de)", "l'abbé J.-F. Faucon", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1861", "Format 14 X 20. 258 pages", "32e", "", 4, "Curé de la paroisse de Saint-Vigor-le-Grand et membre de la Société des Antiquaires de Normandie, l'abbé Faucon reconstitue les données historiques dans un style très vivant qui se rapproche souvent du romanesque. Son évocation de l'école des druides du mont Phaunus, par exemple, est captivante. Il démontre la puissance de son organisation, sachant réunir à travers les devins, les druides et les bardes, « les trois principaux éléments de la force gouvernementale : le glaive du sacrifice, l'autorité de la loi, le prestige du poète ». Il décrit la barbarie des immolations humaines, l'intervention divine qui aida saint Vigor à provoquer les derniers soupirs du paganisme, mais il analyse aussi, très précisément, les doutes que certains ont pu émettre sur la réalité de la construction du monastère par le saint homme. Persuadé que le spectacle d'une vie commune, dont chaque instant est réglé minutieusement, devait exercer une influence morale sur une société guerrière, Odon décida la restauration du monastère. La destinée hors du commun de ce personnage, telle que la relate l'abbé Faucon, est pleine d'enseignements : elle « offre à la fois un curieux tableau des mœurs bizarres du Moyen Âge, et un exemple frappant des vicissitudes humaines ». L'auteur a voulu retracer, par époque, tout ce qui eut un rapport avec l'existence du monastère, rappelant, le cas échéant, les faits historiques nécessaires à la compréhension de ces événements. Mais il a tenu aussi et surtout, à témoigner des coutumes religieuses qui ne se retrouvent dans aucun autre lieu du diocèse et qui constituent à ses yeux la plus grande richesse du monastère. Il évoque ainsi le baptême solennel qui n'était administré qu'en ce lieu et seulement certains jours de l'année ; la bénédiction des palmes et l'adoration de la Croix, le dimanche des Rameaux, établies pour opposer un rite sacré aux superstitions des païens qui avaient coutume de cueillir le gui ; la procession des Grandes-Litanies, le mercredi des Rogations ; et, la plus imposante, la réception des évêques de Bayeux, la veille de leur prise de fonction, cérémonie au cours de laquelle ils s'asseyaient dans le célèbre siège en marbre de Vieux.
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