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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2795, "PETIT-SAINT-BERNARD (LE). Le « mystère », le col, les routes, l'hospice, les voyageurs", "François Gex", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1924", "Format 14 X 20. 188 pages", "24e", "", 4, "Cette monographie du Petit-Saint-Bernard, particulièrement bien documentée, allie le rêve et la réalité. Son auteur a su, en effet, confronter la légende aux faits avérés. Il ne s'agit pas de détruire l'une au profit des autres, mais plutôt de faire cohabiter deux versions qui s'enrichissent mutuellement. Grâce aux nombreux extraits de documents plus ou moins anciens, judicieusement intégrés dans le déroulement de son récit, François Gex entraîne le lecteur aussi bien dans le merveilleux que dans une étude approfondie de tous les aspects de ce site magnifique et tourmenté. Bien sûr, le personnage même de saint Bernard est marqué d'une destinée hors du commun. Après avoir déterminé les raisons qui ont appelé la mission de saint Bernard de Menthon, à savoir l'insécurité raréfiant le mouvement des pèlerins et la mise à rude épreuve de la foi des jeunes chrétiens des vallées face à l'idolâtrie des hordes hongroises et sarrasines, l'auteur nous conte son histoire. Le jour même de son mariage, il s'enfuit pour se faire consacrer par l'évêque d'Aoste et « ayant ainsi brisé avec le monde et refoulé dans son cœur toute attache humaine, Bernard (...) n'en appartenait que mieux à Dieu et à sa vocation ». La beauté du paysage est elle aussi un élément qui participe à la magie du lieu, comme le sommet du Miravidi, « J'ai vu des merveilles », ainsi dénommé par le chanoine Chanoux, en hommage au splendide panorama qu'on peut y découvrir. « Pour son malheur, on peut affirmer que presque toute l'Histoire de l'Europe a passé par le Petit-Saint-Bernard », déclare l'auteur, qui qualifie le col de très authentique tourniquet de l'Histoire. Il inventorie les multiples passages des corps d'armée qui ont souvent eu des conséquences néfastes sur l'hospice, qui devenait alors un point stratégique qu'il importait de garder ou d'occuper. Mais il n'en oublie pas moins que sa vocation première était d'accueillir les isolés et les voyageurs. L'auteur rapporte alors les récits (parfois épiques) d'ascension comme celle vécue par Anastase Germonio, archevêque de la Tarentaise, en août 1608, à l'heure où l'alpinisme n'était pas dans l'air du temps. Et si les contrebandiers en faisaient un terrain de prédilection, la maréchaussée de la gabelle déplorait un si rude métier.
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