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Monographies des villes et villages de France
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2802, "LUDE (LE) (Le château). Essai historique sur son origine et ses possesseurs", "Charles-Marie David", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1854", "Format 14 X 20. 162 pages", "20e", "", 4, "Outre la beauté et l'histoire du château du Lude qui le passionnent, l'auteur est également fasciné par la personnalité et le destin hors du commun de ses propriétaires successifs. Au Xe siècle, le diable en personne vint s'établir au château, « où il servait comme domestique », si l'on en croit la chronique de l'abbaye de Saint-Julien de Tours. Plus tard, les membres de la famille de Daillon ont su, pendant plus de trois siècles, s'élever grâce à leur esprit, leurs talents et leur bravoure, mais aussi en favorisant des alliances avantageuses. Jehan Daillon fut un véritable héros de roman de cape et d'épée, à tel point que l'agitation de son existence ne lui laissa guère le temps de s'occuper de sa propriété. C'est son fils aîné, Jacques, homme distingué et spirituel, qui entreprit la construction du château au début du XVIe siècle, dans l'esprit de son époque guerrière et galante. « Il n'a rien de sombre, et cependant il n'est pas désarmé », comme l'explique l'auteur. Un peu plus tard, Henri de Daillon, devenu duc du Lude, élevé à la cour, n'y séjourna pas souvent pour deux raisons. La première fut l'ambition : ayant « mis son cœur dans sa cervelle pour briller dans les cercles polis », il préféra utiliser les revenus du Lude pour se montrer à Versailles, que de subir les ennuyeux hommages qui l'attendaient au bord du Loir. Homme d'esprit, il sut remporter l'estime (et certains disent davantage), de Mme de Sévigné. La seconde raison fut son désir de s'éloigner de son épouse, Éléonore de Bouillé, surnommée la Grande Chasseresse, dont Charles-Marie David dresse un portrait sans concession : elle « n'était rien moins qu'attrayante ; c'était (…) une virago fort désagréable, qui, de nos jours, eût visé au titre de la femme libre ou de la femme incomprise ». Nouveau propriétaire des lieux, M. Duvelaër, qui avait résidé longtemps en Chine, ne profita guère du château. La rumeur veut qu'il ait été empoisonné par son valet de chambre, qui refusait de repartir vivre dans le Céleste Empire.
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