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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2841, "FÉCAMP (Ephémérides pour tous les jours de l'année)", "Charles Pollet", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1914", "Format 14 X 20. 342 pages", "42e", "", 4, "Charles Pollet a recueilli et classé sous forme d'éphémérides, tous les événements qui se sont produits à Fécamp. Les plus anciens remontent au Xe siècle, les plus récents datent de 1914. Tous, à leur manière, ont écrit l'histoire de la ville. Il y a les plus marquants, comme la dédicace de l'église que fit construire Richard Ier, duc de Normandie, le 13 ou le 17 juin 990. L'auteur rapporte aussi que le 3 janvier 1710, Mgr de Neuville de Villeroy, abbé de Fécamp, accompagné du révérend père Dom Gilbert, prieur, visita, ouvrit et reconnut la relique du Précieux-Sang ; relique qui incita de très nombreux pèlerins à venir prier dans la ville et contribua ainsi à son enrichissement. À l'appui de cette croyance, le 22 avril 1851, mardi de Pâques, la jeune Célina Barré, âgée de onze ans, qui ne pouvait marcher depuis cinq mois et demi, fut guérie instantanément grâce à la fontaine du Précieux-Sang. D'autres faits sont liés à l'histoire nationale. Ainsi, le 30 mai 1431, Gilles de Duremont, 24e abbé de Fécamp, fit partie du tribunal qui condamna Jeanne d'Arc à être brûlée. L'échec de la tentative d'assassinat de Louis XV fut fêté le 20 mars 1757 par des illuminations générales, ordonnées par le procureur du roi qui promettait dix livres d'amende aux habitants qui n'auraient pas mis de lampions à leur maison. De nombreuses décisions administratives intervinrent dans le quotidien des habitants. Le 27 janvier 1794, le conseil général de la commune décida de faire tailler des chemises pour les enfants indigents dans les aubes de la paroisse de l'abbaye. À partir du 1er février 1900, par arrêté du maire, les habitants eurent l'obligation de mettre leurs ordures ménagères dans un récipient qui devait être sorti chaque matin, avant le passage du tombereau. La présence des Prussiens engendra de multiples altercations aux conséquences plus ou moins graves. Charles Pollet n'oublie pas de relater, outre les phénomènes météorologiques et les accidents en mer, qui rappellent la dureté de la vie des pêcheurs, les faits divers, souvent dramatiques, mais qui prêtent aussi parfois à sourire, comme ce cadavre repêché en 1881 que l'on prit d'abord pour celui d'un dénommé Duhamel, saleur, et qui se révéla être celui d'une lionne.
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