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Monographies des villes et villages de France
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2847, "MANS (LE) et LA SARTHE (Guide illustré du touriste)", "Robert Charles", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1880", "Format 14 X 20. 454 pages", "56e", "", 4, "Le Mans et toute la région du Maine eurent à souffrir tout au long de leur histoire de multiples conflits. La période de domination des comtes héréditaires qui prit fin en 1203, lorsque Philippe Auguste les rattacha pour la première fois au pouvoir royal, fut marquée par des guerres sanglantes excitées par la convoitise des princes voisins. Le Maine dut ainsi obéir tantôt aux comtes d'Anjou, tantôt aux ducs de Normandie, tantôt à ses propres comtes et tantôt au roi de France. Le Mans fut aussi le théâtre même où se jouait l'histoire de France puisque c'est dans sa forêt que se révéla la folie de Charles VI, qui précipita le pays dans un profond chaos. Plus tard, lorsque le comté du Maine fut définitivement rattaché à la couronne, Louis XI sut s'attacher les Manceaux en leur concédant d'importantes libertés communales, sous prétexte de récompenser leur fidélité à la cause royale pendant les guerres anglaises. Les calvinistes établirent leur prêche dans la ville et s'en emparèrent, malgré leur infériorité numérique, en 1562. Les pillages auxquels ils se livrèrent causèrent la perte irréparable de multiples œuvres d'art. Mais de nombreux monuments témoignent encore de l'importance de la cité, tout au long de l'histoire. Les vitraux de la cathédrale demeurent « le plus bel ensemble de vitraux du Moyen Âge qui existent en France et les plus anciens spécimens connus de l'art du peintre verrier dans les quatre célèbres panneaux de l'Ascension ». Miraculeusement épargnés au cours des incendies et des mutilations violentes qui n'ont cessé de s'abattre sur l'édifice depuis son origine, ils furent cependant partiellement endommagés par la chute d'énormes grêlons, le 18 août 1858. L'église Saint-Julien-du-Pré fut érigée tout naturellement autour du tombeau de saint Julien qu'une foule nombreuse venait vénérer. Comme à Caen et à Angers, Henri II d'Angleterre et comte du Maine, fit construire un hôpital dans la ville, dans un but expiatoire, après l'assassinat de saint Thomas Becket. L'abbaye bénédictine qui fut une des plus brillantes et des plus savantes, était dotée d'une église à l'architecture remarquable. Elle fut heureusement épargnée par la Révolution mais détruite par Napoléon parce qu'elle gênait les manœuvres militaires des troupes logées dans les bâtiments transformés alors en caserne.
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