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Monographies des villes et villages de France
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2848, "CHÂTEAUDUN (Histoire du château de)", "Louis-Désiré Coudray", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1894", "Format 14 X 20. 194 pages", "24e", "", 4, "Plusieurs siècles ont été nécessaires pour parfaire la construction du château de Châteaudun et provoquer l'admiration face à « ces grands escaliers, ces belles façades, ces chapelles, ces vastes salles, ces immenses cuisines, ces caveaux, ces prisons, ces couloirs sans fin, ce puissant ensemble du donjon, cette galerie aérienne des mâchicoulis ». Louis-Désiré Coudray les décrit avec enthousiasme, mais surtout avec un souci du détail qui lui permet de les replacer dans leur contexte à la fois historique et quotidien. La visite des cuisines lui donne l'illusion de préparer de grands banquets ; celle des cachots le ramène à la dure réalité des prisonniers dont l'un a inscrit dans la pierre sa révolte d'être enfermé « quinze jours pour avoir bu un coup ». Il rapporte aussi la légende qui demeure gravée dans la Sainte-Chapelle et qui raconte le sauvetage de la fillette du comte de Dunois arrêtée dans une chute mortelle par un énorme monstre ailé. La vie des puissants seigneurs qui transformèrent le château ou qui y vécurent contribue au prestige des lieux. Thibaud le Tricheur fut le premier restaurateur de ce qui devint sa résidence habituelle. En lui donnant un air de grandeur, avec son aspect imposant et ses vastes dimensions, il en fit pour l'histoire et la tradition le palais de Thibaud ou le palais des comtes. Un de ses descendants, Thibaud V, dont la générosité lui valut le surnom de Thibaud le Bon et qui vécut longtemps sur le domaine, marqua son empreinte sur le château en édifiant ses parties gothiques ; son fils aîné resta, quant à lui, dans l'histoire de Châteaudun pour lui avoir accordé la charte de commune, en octobre 1197. Quelques siècles plus tard, Jean d'Orléans, l'illustre bâtard surnommé aussi Dunois, ouvrit une ère nouvelle au vieux palais, qui se prolongea jusqu'en 1723. L'incendie du 30 juin ayant dévasté la ville, les habitants trouvèrent, comme de tout temps, refuge au château. Celui-ci porta à jamais les traces des aménagements réalisés à cet effet, qui le rendirent pratiquement inhabitable pour les successeurs des Dunois et des Longueville. La restauration entamée au XIXe siècle par le duc de Luynes fut malheureusement ruinée en 1870, par les exactions des « hordes de Bismarck [qui] trouvèrent charmant de convertir la Sainte-Chapelle en sentine ».
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