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Monographies des villes et villages de France
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2895, "BAR-SUR-AUBE", "Emile-Antoine Blampignon", "2010, réimpression de l'ouvrage paru en 1900", "Format 14 X 20. 478 pages", "58e", "", 4, "Émile-Antoine Blampignon place son étude sous deux aspects. D'abord, il se consacre au « riant domaine des choses », que chaque saison renouvelle. Il entraîne le lecteur à la découverte de la nature et des édifices. Le temps a parfois épargné les témoins du passé, comme la relique de saint Maclou dans sa chasse en filigrane ; il a aussi été impitoyable, ne laissant la place qu'à quelques conjectures sur l'existence de ponts sur l'Aube. Les pierres recèlent de nombreuses anecdotes révélatrices des aspirations au pouvoir de certains. Ainsi, sous Louis XIII, le différend qui opposa les chanoines à M. de Lenoncourt qui avait pris l'initiative de nommer son fils au chapitre, se termina par un soufflet des plus retentissants qui ne souffrit aucune réplique. Une petite chapelle expiatoire rappelle l'exécution d'Alexandre, bâtard de Bourbon, condamné par Charles VII, comme juste châtiment des cruautés qu'il fit subir aux paysans, dirent les uns, par vengeance personnelle, dirent les autres. Après son excursion, l'auteur entre « dans les sombres galeries où au fond des archives poudreuses et des vieilles bibliothèques gisent les souvenirs des êtres ». Parmi les premiers comtes de Bar-sur-Aube, Raoul fut un des grands vassaux de France. Grâce son caractère à la fois chevaleresque et furibond, fantasque, habile, rusé, tantôt avide, tantôt généreux, il mena une existence qui relève tout autant de l'histoire que de la légende. D'un tempérament diamétralement opposé, saint Simon, en troquant son brillant costume de comte contre la bure noire des moines, en abandonnant son château et l'éclat des cours féodales, suscita l'imagination populaire qui en fit un personnage de conte. Bien que la fondation de Clairvaux fût accueillie très favorablement par tous, même les plus pauvres faisant preuve de largesse, offrant des bois, des prés, des granges, mais aussi leurs biens les plus précieux, leurs vignes, rien ne put s'opposer à l'inéluctable décadence et à la ruine de l'abbaye. Les traditions de la piété populaire s'effacent aussi peu à peu, provoquant l'abandon de la fontaine auprès de laquelle sainte Germaine venait chercher l'eau pure nécessaire à la célébration des mystères chrétiens.
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