Livre[0] = new livre(2311, "ARTEMARE aux temps anciens", "Louis Berthelon", "2005, réimpression de l'ouvrage paru en 1948", "Format 20 X 30. 194 pages", "30e", "", 4, "Pharmacien de profession, mais historien par passion, Louis Berthelon, dont les ascendants directs s'étaient établis à Vieu vers 1770, était profondément attaché à sa région : cet amour de sa petite patrie irrigue littéralement cet ouvrage consacré à Artemare, qui apparaît comme la version définitive, revue et corrigée, des travaux qu'il avait effectués sur l'histoire religieuse, politique et administrative de la localité pour la Société Le Bugey. Il y retrace, en effet, tous les événements qui ont façonné le destin de la ville, depuis la préhistoire jusqu'à l'époque contemporaine : dissolution de la commune d'Ameyzieu en 1862, formation de celle d'Yon-Artemare et, à partir du 1er janvier 1886, « il ne fut plus question que d'Artemare ». Auparavant, il a dressé un panorama du terroir, évoqué la période gauloise et romaine, les invasions et les fléaux au Moyen Âge et le passé de Cerveyrieu, d'Yon, d'Artemare et d'Ameyzieu, alors qu'ils n'étaient encore que de petits villages.
Cerveyrieu était connu pour sa fabrication de bateaux, une nécessité absolue à l'origine, puisque la localité était entourée d'eau de trois côtés ; le commerce du bois fit la fortune du pays pendant des siècles. La tradition veut que saint Martin ait évangélisé la région ; aussi le premier lieu de culte d'Yon, une chapelle, fut-elle placée sous son patronage, remplacée par une église, agrandie au XIIe siècle lorsque la paroisse d'Yon-Cerveyrieu fut créée. Quant à Artemare, il n'était, au tout début qu'un petit groupe d'habitations « situées au-dessus de la colline appelée Molard » et c'est son « admirable situation dominant les vastes marais s'étendant du Bourget à Cerveyrieu qui lui valut son nom d'Altemare, ou Haute-Mer », devenu plus tard Artemare. Enfin, Ameyzieu, paroisse qui inclut Artemare jusqu'à la Révolution, possédait plusieurs villas à l'époque gallo-romaine, « ainsi que l'attestent les ruines qu'on y rencontre sur divers points » et elle fut, comme Yon et Talissieu, visitée treize fois par les évêques de Genève.")